L'AIE, l'UE et la Chine font progresser l'efficacité énergétique

18 septembre 2017 par Stefan Jungcurt
L'AIE, l'UE et la Chine font progresser l'efficacité énergétique

Résumé

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a déclaré que l'efficacité énergétique est le moyen le plus rapide et le moins coûteux de relever les défis en matière de sécurité énergétique, d'environnement et d'économie. Des initiatives récentes de l'AIE, de l'UE, du Maroc et de la Chine ont cherché à donner un coup de pouce à l'efficacité énergétique. La deuxième conférence mondiale de l'AIE sur l'efficacité énergétique, qui s'est tenue le 29 juin 2017 à Paris, en France, a servi de forum aux responsables gouvernementaux et aux dirigeants de l'industrie de l'énergie pour échanger des points de vue sur les actions visant à améliorer l'efficacité énergétique et renforcer l'engagement dans ce domaine. L'AIE est en train de mettre en place un Hub d'échange mondial pour l'efficacité énergétique, qui servira de ressource aux décideurs politiques pour s'informer sur la

la nature, le succès et les leçons tirées des politiques sectorielles dans le monde. Dans des nouvelles connexes, l'AIE a annoncé la signature d'un programme de travail conjoint de trois ans avec le Maroc dans le cadre de l'initiative d'association de l'AIE, qui vise à renforcer la coopération bilatérale avec le Maroc. pour renforcer les efforts de l'AIE visant à améliorer l'accès des membres de l'AIE aux activités liées à l'énergie.

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L'AIE, l'UE et la Chine font progresser l'efficacité énergétique

29 juin 2017 : Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), l'efficacité énergétique est la seule ressource énergétique que chaque pays possède en abondance et constitue le moyen le plus rapide et le moins coûteux de relever les défis en matière de sécurité énergétique, d'environnement et d'économie. Les récentes initiatives de l'AIE, de l'UE, du Maroc et de la Chine ont cherché à donner un coup de fouet à l'efficacité énergétique.

Les dernières nouvelles concernant une conférence de haut niveau organisée par l'AIE, les progrès de l'UE dans la mise à jour des directives et des règlements sur l'efficacité énergétique, et la "Stratégie de la révolution de la production et de la consommation d'énergie (2016-2030)" à long terme de la Chine soulignent l'importance de l'efficacité énergétique au lien entre l'objectif de développement durable (SDG) 7 (énergie propre et abordable) et le SDG 13 (action climatique).

Créer une dynamique de haut niveau

La deuxième conférence mondiale de l'AIE sur l'efficacité énergétique, qui s'est tenue le 29 juin 2017 à Paris, en France, a servi de forum aux fonctionnaires et aux responsables de l'industrie de l'énergie pour échanger des points de vue sur les mesures à prendre pour améliorer l'efficacité énergétique et renforcer leur engagement dans ce domaine. Les participants ont discuté des perspectives mondiales, de l'évolution des technologies et des politiques, ainsi que du financement et des investissements en matière d'efficacité énergétique.

L'AIE est en train de mettre en place un centre d'échange mondial pour l'efficacité énergétique, qui servira de ressource aux décideurs politiques pour connaître la nature, le succès et les leçons tirées des politiques sectorielles dans le monde entier.

Notant que seulement 30 % de la consommation mondiale d'énergie est soumise à des normes d'efficacité énergétique, le secrétaire exécutif de l'AIE, Fatih Birol, a souligné les possibilités d'amélioration. Il a annoncé que l'AIE est en train de mettre en place un centre d'échange mondial pour l'efficacité énergétique afin de permettre aux décideurs politiques de s'informer sur la nature, le succès et les leçons tirées des politiques sectorielles dans le monde entier. Dans un commentaire publié avant la conférence, M. Birol a décrit d'autres mesures prises par l'AIE, notamment l'accueil par l'AIE du secrétariat ministériel pour l'énergie propre. Il a également mentionné l'initiative d'association de l'AIE, qui vise à ouvrir l'AIE aux économies émergentes afin d'élargir l'adhésion à l'AIE à une plus grande part de la consommation mondiale d'énergie. Les membres actuels sont la Chine, l'Inde, l'Indonésie, Singapour et la Thaïlande.

Dans son discours d'ouverture, le président de l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU), Peter Thomson, a salué la conférence comme une occasion d'accroître l'ambition de la mise en œuvre de la 7e SDG. Il a appelé les pays à : fixer des objectifs nationaux ambitieux en matière d'efficacité énergétique ; établir des cadres politiques et réglementaires et des plans énergétiques intégrés dans tous les secteurs ; créer des partenariats stratégiques et innovants pour stimuler l'action de la SDG ; mobiliser environ 770 millions de dollars par an pour mettre en œuvre la SDG 7, notamment par le développement de nouvelles opportunités commerciales et de nouveaux modèles de financement ; stimuler l'innovation et exploiter le potentiel perturbateur des nouvelles technologies ; et promouvoir les initiatives réussies à l'échelle mondiale.

D'autres intervenants de haut niveau ont souligné : la nécessité pour les gouvernements de travailler avec le secteur privé à l'élaboration de normes d'efficacité énergétique ; l'utilisation de politiques d'efficacité énergétique pour diversifier les approvisionnements en combustibles et réduire la dépendance à l'égard des importations d'énergie étrangères ; et la promotion de l'efficacité énergétique en tant que moteur de l'activité économique.Communiqué de presse de l'AIE] [Commentaire du directeur exécutif de l'AIE Fatih Birol] [Discours d'ouverture du président de l'AGNU Peter Thomson]

Dans le même ordre d'idées, l'AIE a annoncé la signature d'un programme de travail conjoint de trois ans avec le Maroc dans le cadre de l'initiative d'association de l'AIE. Ce programme définit des mesures visant à renforcer la coopération bilatérale dans des domaines tels que la sécurité énergétique, l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables, le renforcement des capacités et les données et statistiques.[Communiqué de presse de l'AIE du 28 juin]

Mise à jour de la législation de l'UE

Le Conseil de l'UE a adopté un nouveau règlement sur l'étiquetage en matière d'efficacité énergétique et a arrêté sa position sur les propositions de directives révisées sur l'efficacité énergétique et la performance énergétique des bâtiments.

Le nouveau règlement sur l'étiquetage de l'efficacité énergétique clarifie, renforce et étend le champ d'application du règlement existant. Entre autres éléments, le nouveau règlement redimensionne les étiquettes d'efficacité énergétique en fonction de l'évolution technologique visant à éviter l'utilisation excessive de classes d'efficacité supérieures (A+, A++, A+++). Il prévoit également des mesures d'incitation à l'innovation et à l'élimination progressive des produits moins efficaces, fixe des délais pour le remplacement des labels d'efficacité énergétique existants, établit une base de données de produits pour contrôler l'application du règlement et définit les actes délégués comme principal instrument de la procédure de redimensionnement.

Le Conseil a soutenu la proposition de la Commission européenne pour une directive révisée sur l'efficacité énergétique qui vise à améliorer la législation existante en vue d'atteindre les objectifs globaux de l'UE pour 2020 et les objectifs climatiques et énergétiques pour 2030. La directive proposée : fixe un objectif global d'efficacité énergétique de l'UE de 30 % ; définit une obligation d'économies d'énergie de 1,5 % par an, qui sera ramenée à 1 % par an après 2026 si l'UE est en bonne voie pour atteindre ses objectifs ; et définit des options, des règles et des restrictions pour les actions qui peuvent être prises par les pays membres et pour la comptabilisation des résultats en matière d'efficacité énergétique.

Le Conseil a également soutenu la proposition de la Commission pour une directive révisée sur la performance énergétique des bâtiments, qui actualisera les normes minimales de consommation énergétique du parc immobilier existant de l'UE. La proposition prévoit l'obligation pour les États membres d'établir des stratégies de rénovation à long terme, de s'attaquer à la pauvreté énergétique et de renforcer les liens entre la politique d'efficacité énergétique et le financement. Elle introduit également des exigences relatives aux infrastructures de recharge des véhicules électriques, telles que le précâblage et le nombre minimum de points de recharge dans les bâtiments commerciaux et non commerciaux.[Communiqué de presse du Conseil de l'UE, résultats de la réunion du Conseil] [Communiqué de presse du Conseil de l'UE,règlement sur l'étiquetage de l'efficacité énergétique] [Communiqué de presse du Conseil de l'UE,directive sur l'efficacité énergétique] [Communiqué de presse du Conseil de l'UE, directive sur laperformance énergétique des bâtiments]

Une stratégie pour une révolution de l'efficacité énergétique

Le Partenariat international pour la coopération en matière d'efficacité énergétique (IPEEC) a publié les grandes lignes de la "Stratégie de la révolution de la production et de la consommation d'énergie (2016-2030)" à long terme de la Chine, qui a été publiée en décembre 2016 pour soutenir la contribution nationale de la Chine (NDC) dans le cadre de l'accord de Paris sur le changement climatique. Cette stratégie définit des politiques et des mesures dans les domaines suivants : réforme de la demande, réforme de l'offre, réforme du marché de l'énergie, innovation en matière de technologie énergétique, renforcement de la coopération internationale en matière d'énergie et amélioration de la sécurité énergétique nationale. Le document fixe également des objectifs contraignants pour compléter l'engagement de la Chine à atteindre un pic d'émissions de dioxyde de carbone (CO2) avant 2030, notamment : une amélioration minimale de 15 % de l'efficacité énergétique au cours de la période couverte par le 13e plan quinquennal (2016-2020) ; un plafond de la consommation totale d'énergie de cinq milliards de tonnes d'équivalent charbon (TCE) pour 2016-2020 et de moins de six milliards de TCE pour 2020-2030 ; et une exigence minimale de 20 % d'énergie provenant de sources renouvelables d'ici 2030 et de plus de 50 % d'ici 2050.[Communiqué de presse de l'IPEEC]

Publié à l'origine ici

 

 


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